BOURSE TOUTES COLLECTIONS

 

Rendez-vous le 8 mai 2024

 

DAINVILLE

(près d'Arras)

SALLE POLYVALENTE

9h-17h

buvette-sandwichs-toilettes

320 m de tables d'exposition

70 exposants (nombreux professionnels)

la Bourse incontournable au Nord de Paris

tel 0321224330

bulletin de réservation pour les exposants sur demande ou

sur le site du Cercle Numismatique Dainvillois (Organisateur)

http://www.cercle-numismatique-dainvillois.fr/reservation_bourse.php5

ou

Mr Frédéric BONELLO 3 rue Bonnel 62173 FICHEUX Tel 0321224330

Bulletins à faire parvenir avant le 22 AVRIL 2019

 

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-collection de monnaies romaines-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

PARU

ROMAN HISTORIQUE

"SOUS LE SOLEIL D'APAMEE ..."

ou

Il s'appelait Gallien et était empereur de Rome

par Christian Doué

Chez MeMograMes

Les Éditions de la mémoire.

Nouvelle édition revue,  corrigée et augmentée d'une préface de Mme Anne Gagey, professeur d'histoire antique à l'Université d'Artois, directrice de l'UFR d'Histoire.

 

L'ouvrage est disponible chez l'auteur, chez l'éditeur et désormais en LIBRAIRIE (votre libraire peut le commander chez Soleil Diffusion) .

Pour passer commande:

christian.doue@free.fr (je vous donnerai alors l'adresse où envoyer le paiement)

Prix: 18 € + frais de port 4,90 € pour la France

Pour la Belgique frais de port 9,40 €

Pour les autres pays demander le montant des frais.

 

 

"Un bel exercice de style. Une écriture agréable et une plongée dans le troisième siècle romain particulièrement passionnante."

Nicolas André, LA VOIX DU NORD du mardi 13 décembre 2016.

 

"En ce qui me concerne, je n'hésiterai pas à signaler et à recommander votre "roman" aux étudiants et amateurs qui s'intéressent à cette époque si fertile en événements. "Orner" l'Histoire antique, comme auraient dit les Anciens, est une tâche noble et indispensable dans la période actuelle où les Humanités s'effacent... Vous avez relevé ce défi difficile mieux qu'honorablement"

Dominique Hollard - Chargé de fonds à la BnF (Bibliothèque nationale de France), membre associé de l'UMR 5060 (IRAMAT)

 

"  L’auteur explique de façon très convaincante les raisons pour lesquelles Valérien n’a pas pu être libéré. La sécession gauloise et le personnage de Postume, ainsi que le rôle des Palmyréniens Odenath et Zénobie en Orient, font l’objet de chapitres bien documentés.

... la vie quotidienne dans  une ville d’une province orientale est bien évoquée.

... l’ouvrage est cependant une réussite et se laisse lire avec plaisir et intérêt."

Christian Lauwers - Bulletin du Cercle d’études numismatiques Volume 55, n° 2 [ mai - août 2018 ]

 

 

Vient de paraître aux Éditions Champs-Élysées-Deauville

 

LA PEAU DU PERSONNAGE

 

En rayon chez les libraires, ou à commander sur les sites de ventes par correspondance

 

Un panorama de la vie dans l'antiquité au III éme siècle.

Les perses menacent, les chrétiens balancent entre Rome et l'empire perse et le nouvel homme fort de l'Empire est l'empereur Dioclétien, un homme pragmatique, violent et redoutablement intelligent.

Dans Apamée, cité appartenant à la Province romaine de Syrie, Amelius, un vieux philosophe, raconte à ses élèves la vie de l'empereur Gallien telle qu'il l'a vécue lui-même, plus de 30 ans plus tôt, puisqu'il appartenait avec le néo platonicien Plotin à la cour de l'impératrice Salonine.
Mais il va se heurter à quelques résistances...

A titre informatif, mon second roman est paru le 14 janvier 2020,

aux Éditions Champs-Élysées Deauville.

LES POLONAIS DU VERT TILLEUL

 

Disponible dans toutes les bonnes librairies, en rayon ou sur commande.

Voir les avis des lecteurs sur les sites de :

CULTURA - LE FURET DU NORD - la FNAC.

Paru en avril 2021

Aux Éditions Champs-Élysées Deauville.

LA PEAU DU PERSONNAGE

Thriller

PARU EN MARS 2024

LES FAUX EXPERTS

Roman

Conte, onirique, drolatique, et pamphlétaire.

ARTICLE DE LA VOIX DU NORD DU 11 MARS 2024 :
Dans son nouveau roman, Christian Doué se paie la tête des Faux experts… au paradis
L’enfant de Fouquières-lès-Lens a pondu une belle fantaisie littéraire dans son antre de Vaulx-Vraucourt. Les Faux experts est une tranche d’humour sur fond de coup d’État… au paradis. Christian Doué et Ficelle, sa chatte, dans son cabinet de travail, au sud d’Arras.
Par Nicolas André
L’auteur de Gallien, Les Polonais du Vert Tilleul, de La Peau du personnage s’est lancé sur le tard dans la littérature avec un certain succès puisqu’il publie aujourd’hui chez un éditeur franco-belge. Cette fois il ne nous livre pas une étude historique ni même une intrigue. Il s’est souvenu avoir écrit il y a bien longtemps, quand il présidait une troupe de théâtre, une pièce drolatique intitulée « La Poudre aux yeux ».
Une fantaisie qui nous transportait avec son personnage principal au paradis où ce dernier nous narrait un complot pour destituer le bon Dieu. Le Grand Manitou, Zeus, Belzébuth, qui veut donc prendre la place d’un dieu pas très ringard, téléphage et cinéphile ? Ce thème sera finalement la toile de fond de ce nouveau roman de Christian Doué, Les Faux experts. Un prétexte pour évoquer la vie ici bas et tous ceux qui osent tout, comme le dirait Audiard, qui savent tout et se répandent sur les réseaux sociaux.
Dans le jardin d’Eden notre « héros » comprendra vite qu’il n’y a pas plus d’intérêt d’être à la droite ou à la gauche de Dieu. Son histoire nous rappellera que « le Cri de Munch est éloquent parce que silencieux, que le vacarme, en revanche, est inaudible ! » Voilà donc un conte drolatique où la gouaille de Marie Madeleine rivalise avec le verbiage châtié d’un Néandertal, et qui devrait beaucoup amuser. « Je ne voulais pas avoir l’air d’un donneur de leçon. Je laisse simplement ouverte la porte à la réflexion », s’amuse Christian Doué. Il est vrai que l’humour inspire. La parution de ce roman est prévue de 7 mars sur les grandes plateformes. On peut aussi le commander chez son libraire.
Christian Doué nous présente ses « Faux Experts ».
D’autres projets…
« Je m’arrêterais bien un jour mais en attendant je prépare un nouveau livre pour cette année qui évoque la révolte du Boulonnais contre le nouvel impôt que voulait lever Louis XIV dans cette région. Cette révolte de Lustucru qui se terminera de façon dramatique est un fait d’histoire qui est un peu tombé dans l’oubli ». L’auteur prépare également un polar social d’anticipation, une dystopie sur la sixième extinction (une partie de l’humanité rescapée est amenée à vivre sous terre). Enfin, son rêve serait également de publier des nouvelles policières.
Christian Doué serait de nouveau invité par son éditeur au salon littéraire du Bruxelles le 7 avril. Il présentera son livre dans d’autres salons, à l’IUT de Lens, le 15 avril, à Bruay-la-Buissière avant de se lancer dans quelques séances de dédicaces.
« Les Faux Experts », 200 pages, 22,90€ aux éditions Regards. Dans toutes les librairies fin mars.

 

Paru en août 2024

LE BOULONNAIS LUSTUCRU CHEZ LES ARTÉSIENS

En ce XVIIe siècle tumultueux, ce qu’on n’appelait pas encore les Hauts-de-France, mais la Flandre, le Hainaut, la Picardie, l’Artois et le Boulonnais, sont aux premières loges de l’histoire. Qu’on en juge : la prise d’Arras, le siège de Lens, le traité des Pyrénées qui rend l’Artois au royaume de France après plus de 130 ans sous l’égide des Espagnols. Ce siècle supporte aussi des grands soulèvements populaires, tel la révolte, que l’on nommera après coup, de Lustucru, et qui secouera le Boulonnais en 1662. C’est dans ce contexte que se déroule l’action de ce roman historique. Maître Gustin, riche fermier du village de Neuville, entre Arras et Lens, souhaite marier sa fille unique, Julie, au chevalier Tafaim du Bout du Camp, comte de Baillencourt, et lieutenant dans les armées du roi de France, affecté au ravitaillement à la garnison basée à Arras. Ils font des affaires ensemble, à la limite de la légalité, souvent. Les insurgés du Boulonnais vont se rappeler à son bon souvenir, sous la forme d’un spadassin, désigné leur émissaire par un certain du Clivet, que Gustin a rencontré, jadis, sur la cote, et avec lequel il avait fait bombance. Il vient réclamer de l’aide pour « la cause », en espèces sonnantes et trébuchantes, au grand dam de Gustin. Il est pris au piège entre la menace d’être dénoncé aux autorités, et son désir de s’en ouvrir au lieutenant Tafaim, son peut-être futur gendre ! S’en suivra une tragi-comédie parfois burlesque, où se mêlent les quiproquo, et les situations cocasses, des émotions parfois entre les scènes plaisantes et les actions de cape et d’épée mouvementées !

 

Bref, L’eusses-tu cru, Lustucru est un roman divertissant qui, sans y toucher, nous en apprend sur un épisode sérieux de notre histoire locale, la révolte des Boulonnais, dite de Lustucru !

 

 

A 12 ans, ma grand-mère, à la mort de mon grand-père, me donne une boite en fer blanc contenant une centaine de monnaies anciennes. Certaines  datent de la Révolution Française, d'autres sont plus récentes et en argent, d'autres encore viennent de pays lointains: toutes me font rêver.

il n'en faudra pas plus pour que la passion me prenne par la main pour me faire voyager dans le temps.

De rencontres en rencontres ma collection s'est étoffée, modifiée, spécialisée.

Une première lecture à 14 ans d'un livre sur l'histoire romaine, puis la Vie des Douze Césars de Suétone, m'ont donné goût à l'antiquité. L'évènement qui a cellé cette passion pour l'antique fut une visite scolaire en 1967 de l'exposition Toutankhamon. j'en remercie encore mes professeurs.

C'est donc très naturellement que, voici 20 ans maintenant,  Rome et la vie de chacun de ces empereurs, orientent mes recherches numismatiques.

Mes errances sur d'autres périodes m'ont enrichies, je ne les regrette pas.

C'est cette passion que je souhaite aujourd'hui partager comme je la partage depuis de nombreuses années au sein du Cercle Numismatique Dainvillois.

 

La plus grande partie des monnaies sans indication de leur provenance, a été achetée dans des bourses ou lors de salons numismatiques, avant 2010.

Depuis cette date, j'essaie d'avoir, des professionnels, une facture où, pour le moins, je note leur nom ou raison sociale.

Je ne peux que recommander d'éviter les achats "à la sauvette" dont la provenance des monnaies ou objets est douteuse.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-oLES NOUVEAUTES SUR LE SITEo-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

QUELQUES NOTIONS DE BASE:
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Tout au long de l'empire romain les Empereurs ont porté des titres

qu'il me semble intéressant d'expliquer en préambule.

le titre d'Empereur:

à l'origine il s'agit de celui qui commande

il est attribué en récompense au général de toutes les légions romaines qu'il a conduites à la victoire.

il est un nom, une dignité, comme les autres (Consulat, Pouvoir Tribunicien, Père de la Patrie...)

sous le règne de Vespasien (69-79 après JC) il fut placé à la première place et remplaça le titre de Princeps (Prince) dans le langage courant.

l'empereur Auguste:

les empereurs, à l'instar d'Octave, prirent les surnoms d'Auguste et de César.

l'Empereur Auguste veut dire: saint, majestueux, vénérable.

les Empereurs prirent de titre de César en référence à Jules César. A partir d'Hadrien (117-138 après JC) il fut même porté par les héritiers présomptifs ; on était empereur César avant de devenir empereur Auguste.

l'empereur César, fils de sang ou adopté, était nommé par l'empereur Auguste. Il faisait ainsi l'apprentissage du métier d'empereur sous bonne surveillance.

Sous les Tetrarchies (à partir de 305 ap JC) les empereurs Césars étaient des généraux dotés d'un réel pouvoir dans la partie de territoire dont ils avaient la responsabilité.

 

 

Le prix des monnaies romaines :

 

 

 

Qu'est-ce qu'une monnaie chère ?

 

La question, pour banale qu'elle soit, n'en est pas moins fondamentale.

 

Chère par rapport à quoi ?

 

Acheter une monnaie 1500 € alors que le prix courant est de 3000 € c'est faire une affaire ; il n'en reste pas moins que payer une monnaie 1500 € n'est pas à la portée de toutes les bourses.

 

La question devrait être :

 

« peut-on se constituer une collection de monnaies romaines qu'on aura plaisir à regarder ou à montrer, sans avoir à débourser plusieurs centaines d'euros pour chaque pièce ? »

 

 

 

La réponse est : oui … en prenant quelques précautions.

 

 

 

Les sites de vente permettent d'avoir accès à des milliers de monnaies dont les prix de départ sont souvent très bas (quelques euros parfois).

 

Si on cherche des monnaies de bas de gamme, on trouvera son bonheur sans problème.

 

Si on cherche des monnaies rares (voir ci-après) alors là, attention !

 

En effet le marché est ouvert. Vous allez vous trouver en concurrence avec un grand nombre d'internautes du monde entier, potentiels acheteurs, qui, eux aussi, on repéré la monnaie que vous convoitez.

 

Il n'est pas rare qu'une monnaie, sous le feu des enchères de quelques acheteurs, parte à un prix largement supérieur à sa cote potentielle.

 

Internet n'est plus (ce qu'il a été il y a quelques années) le lieu où on trouve de vraies raretés à quelques euros ... sauf exceptions, bien entendu.

 

 

 

Voilà pourquoi je recommande l'achat en direct à un professionnel. Les Salons ou Bourses sérieuses (comme la Bourse du 8 mai à Dainville par exemple) sont encore suffisamment nombreuses pour rencontrer des vendeurs qui seront aussi des conseillers dans vos achats. Leur intérêt est de vous fidéliser. Ils n'hésiteront pas à « faire un geste » et un achat de qualité coûtera souvent moins cher que sur le net. Les margoulins se repèrent vite. Les vendeurs sérieux aussi.

 

 

 

Les catalogues de vente de grandes maisons (papiers ou en ligne) sont aussi à recommander. Certaines font des ventes aux enchères avec des prix de départ très bas. Leur audience est moins large que sur les sites de vente. On peut y faire de belles affaires à des prix très corrects.

 

 

 

Pour comprendre le prix des monnaies romaines proposées à la vente il faut prendre en compte plusieurs critères.

 

 

 

D'abord, les monnaies romaines ne sont jamais courantes même si sur les sites de vente et chez les professionnels, elles semblent être légion.

 

On ne peut pas donner un critère prépondérant par rapport aux autres.

 

Sans classement, vous trouverez ci-dessous, les critères que je retiens :

 

  • le métal :

    • Or – Argent – Bronze : les monnaies d'or seront toujours à un prix assez élevé ; pour les monnaies d'argent et de bronze, la période aura un rôle plus important ; ce n'est pas, pour déterminer le prix de ces monnaies, le critère le plus important.

  • la période

    • la période la plus recherchée est celle des Douze Césars : c'est une des périodes les mieux connues du grand public. César, Néron sont des valeurs sures ! Les monnaies seront donc recherchées et chères très souvent.

    • la période de l'Anarchie Militaire (IIIe siècle) était jusqu'à une période récente, une période délaissée : les choses commencent à changer ; c'est une période pléthorique tout comme la période Constantinienne. Beaucoup de monnaies assez courantes.

  • l'état

    • SUP : l'état idéal mais il a un prix. Une monnaie en cet état, quelque soit la période, sera rare. Son prix, par rapport à un état inférieur, peut être beaucoup plus élevé (parfois 2 x plus chère)

    • TTB+ : la monnaie est bien entendu « collectionnable », elle garde un très bel aspect et parfois même, est plus émouvante qu'une monnaie en SUP.

    • TTB : la différence peut être faible par rapport au TTB+, une légère usure en plus mais qui n'enlève rien à la beauté de la monnaie.

    • TB ou TB+ : usure bien visible mais monnaie parfaitement et facilement identifiable. Peu convenir à de jeunes collectionneurs qui veulent « se faire la main ». Les prix sont en général très abordables pour les monnaies courantes quelles que soient les périodes. Cependant, on trouvera dans les médailliers, cet état pour des monnaies très rares (Othon, Plotine, Julia Titi, Pertinax, Dide Julien, par ex). La difficulté de trouver certaines monnaies amène les numismates à se satisfaire de cette qualité. Les prix seront en conséquence assez élevés.

  • la facilité à trouver la monnaie : certaines monnaies ont été frappées à de très nombreux exemplaires et on les rencontre très souvent dans la plupart des ventes. D'autres, pour diverses raisons (commémoration d'un fait précis, durée de règne court de l'empereur, …) ont eu un tirage faible : on les voit rarement dans les ventes. Certaines ne sont même connues qu'à quelques exemplaires (quand elles ne sont pas uniques!). Ces monnaies sont dites « RARES ».

  • L'engouement des collectionneursest un autre critère, particulièrement subjectif cependant. Pendant longtemps certaines périodes étaient négligées des collectionneurs : le Bas Empire (période dont le début varie selon les auteurs : Maximin selon les uns, Gallien selon d'autres, …). N'étaient considérés comme méritant l'attention des numismates que la période de la République, les Douze Césars et l'Empire jusqu'à Elagabale.

    Même si ce n'est plus aussi vrai aujourd'hui, les monnaies du Bas Empire conservent encore pour les collectionneurs (et notamment les nouveaux collectionneurs de romaines) de belles opportunités.

    Certaines monnaies qu'on rencontre régulièrement dans les ventes, même en TTB ou TTB+, pour Néron, comme l'as à la Victoire au revers, sera toujours à un prix assez élevé (autour de 150/300 €).

    Il faut tenir compte de cet engouement, quand on commence une collection, sauf si on a la fortune qui permet d'éluder ce problème.

  • Pour les monnaies de bronze ou de cuivre la patine apportera une plus-value certaine. Les patines vertes et lissées (de vert clair à vert sombre) sont splendides. Les patines marrons, lissées là encore sont souvent très belles. Une même monnaie, de qualités identiques, l'une sans patine, l'autre avec une patine verte, cette dernière sera plus chère. Le coté esthétique joue indéniablement.

  • Le pedigree : ce sont des monnaies issues de très grandes ventes ou, mieux, de collections renommées. Ce « pedigree » apportera une plus-value non négligeable. Les professionnels ne manquent pas d'ailleurs de signaler l'origine de des monnaies de grandes collections.

 

 

 

C'est le mariage de tous ces critères qui va déterminer la raretéd'une monnaie … et en conséquence, son coût.

 

Par exemple, que dire du prix d'un aureus (monnaie d'or) d'Auguste (période des Douze Césars) en SUP (l'idéal) au revers de Caius galopant à droite (peu d'exemplaires connus) ? Quelques milliers d'euros sans doute.

 

En revanche un nummus (petite monnaie de bronze) de Constantin I (règne très long) en TTB au revers courant de VOT XX pour l'atelier de Siscia (courant) se vendra 10 à 15 €. Le même nummus en état SUP sera proposé suivant les marchands entre 25 et 100 €.

 

Les numismates ont coutume d'indiquer le degré de rareté d'une monnaie par des lettres : R pour rare.

 

Ainsi une monnaie courante ne sera soit assortie d'aucune lettre où parfois associée à la lettre C pour : Courante. Ce qui n'est pas courant est … RARE !

 

Une monnaie qu'on trouve rarement sur le marché sera Rare soit la lettre R ou R1

 

Une monnaie très difficile à trouver sera très rare soit RR ou R2

 

une monnaie très très rare (peu d'exemplaires) sera RRR ou R3

 

au-delà la monnaie sera rarissime voire inédite

de même un sesterce du haut empire, en état SUP, avec une patine magnifique sera qualifiée de "rarissime en l'état".
il est vrai que les sesterces, menues monnaies de l'époque, ont énormément servis et se rencontrent très rarement en état SUP ... que dire alors si la patine, en, plus, est fabuleuse !

 

En conclusion on peut affirmer qu'il est encore possible de se constituer une agréable collection de monnaies romaines sans avoir à vider son Livret de Caisse d'Epargne.

 

Comme toute collection, cela demande quand même un minimum d'investissement.

 

Ensuite il faut se poser la question : « quel type de collection ? »

 

Le domaine des monnaies romaines est si vaste que votre imagination sera votre atout principal … avec votre porte-monnaie.

 

 

 

Les monnaies courantes sont suffisantes pour se constituer une belle collection ; ci-dessous un tableau avec les prix rencontrés pour ce type de monnaies en TB TTB SUP pour les bronzes (as, dupondius, follis ou nummus) et monnaies d'argent (deniers, antoniniens ou siliques).

 

prix en euros (€)

 

 

Périodes

 

Argent (deniers, antoniniens)

Bronze

TB

TTB

SUP

TB

TTB

SUP

 

 

 

 

Bronzes coulés / bronzes frappés

République

60

120

250

150 / 50

250 / 150

400 / 300

 

 

 

 

As ou dupondius / sesterces

Douze Césars (Vespasien, Domitien)

50

100

200

40 / 100

120 / 300

500 / 1000

Empire > 193

40

80

200

40 / 60

120 / 180

400 / 750

Les Sévères

25

50

100

80 / 120

150 / 200

500 / 1000

Empire 235-253

15

30

60

30

60

250

Époque de Gallien 253-268

10

20

50

60 / 90

120 / 200

400 / 600

 

Billon, traces d'argenture

Billon sans argenture

Empire Gaulois

10

25

60

10

20

50

Empire > 284

10

30

80

 

 

 

 

Billon

Follis

Tetrarchies

10

25

80

15

30

75

 

Follis Maïorina

Nummus

Époque Constantinienne

15

25

60

10

20

75

 

Siliques

Nummus

Fin de l'empire

50

75

150

10

20

60

 

 

 

J'insiste sur le fait qu'il s'agit de monnaies courantes.

 

Les monnaies d'or (aureus, solidus), les argenteus (de la Tetrarchie), les monnaies rares des Douze Césars (Jules César, Auguste, Tibère, Caligula, Claude, Néron, Galba, Othon, Vitellius), les monnaies des empereurs ayant eu un règne très court (Pertinax, Dide Julien, Pescennius Niger, Emilien, … ), sont bien évidemment absentes de ce tableau.

 

 

 

Néanmoins, il reste possible, sur les étals des marchands, de trouver des monnaies à des prix inférieurs à ceux présentés ci-dessus.

 

Tous les marchands ne sont pas spécialistes des monnaies romaines.

 

On peut trouver des monnaies courantes de Constantin (nummus) en SUP à moins de 30 €.

 

Ceci est aussi vrai pour l'empire gaulois, l'époque de Gallien ou la fin de l'Empire.

 

 

 

Bonne chasse !